Sunday, December 5, 2010

ce n'est ...

Kathmandu 2010, une mission dans un home"
Au retour de chacune de mes "missions" (seigneur trouvera t on un mot moins chargé de drames pour qualifier nos sympathiques
escapades ?) mon sentiment est identique : c'était la plus intense. Il en est ainsi depuis les gamins unijambistes de Phnom Penh
en février 2000. Systématique. Mais là il y eut qqe chose de neuf, d'inédit, qqe chose qui fera école : l'immersion dans un home
d'enfants de rues (ex). Le partage du quotidien, l'accès à la compréhension de leurs existances et ce de la plus simple manière qu'il soit : en vivant avec eux. En ce sens c'est la prolongation de la mission Népal 2009, celle qui me permit de les rencontrer. Tout naturellement au bout de 10 ans d'errances asiatiques ce désir d'aprofondir mon "public" et de leur transmettre qqe chose de l'ordre d'un savoir ce fit jour. L'intuition fut heureuse. C'est l'un des premier pas dans cette direction, c'est une des finalités naturelles de notre assoc, quoi qu'en dise la charte internationale.
Gauthier avait fait un travail dans ce sens si j'ai bien compris, au Liban. Je suis heureux de lui emboiter le pas.
A NAG je retournerai. C'était juste les prémisses d'une très intense "aventure humaine".
Il y eut un autre "miracle" lors de cet automne 2010 à Kathmandu : ma rencontre avec Paul.
Je n'ai pas assez d'éloges à ma disposition pour pouvoir vous en parler là, tout de go, faut que ça mûrisse un peu en moi.
Le fait est que, un mois durant il n'a pas arreté de me remercier de l'avoir embarqué dans cette histoire je n'ai pas arreté de le féliciter
pour tout ce qu'il amenait au quotidien à cette histoire : son talent, son enthousiasme, son énergie, sa capacité de comprendre les situations, à innover et son sourire, son sourire..... Hé, l'ami, on repart quand ?
Vous embrasse, merci à tous

Dernier cours

25/11/10 Soir. Home NAG. A Tokha, Kathmandu. Au bout de la route défoncée. Mes élèves. Le groupe d'ados, la "magic class".
La dernière. Demain je pars. Je quitte NAG. Pour un autre coin de Kathmandu. Seul. Dans un grand hotel vide. Vue sur
l'Himalaya. De ma chambre. Mon ultime jour. Pour pleurer. Sentimentalisme de pacotille, oui, mais vous feriez quoi à ma place ?

Dernier cours donc. On revoit tout ce que je leur ai appris lors de ces 6 semaines ensemble. Ils sont magnifiques. Ex enfants de rues
en passe de devenir magiciens. Un destin. Je fus disons l'instrument du destin. Rencontre.
Dernier cours. Vers la fin des 2 heures l'émotion nous gagnent. Les larmes perlent. Ils m'offrent en grande pompe une statuette de Shiva, le grand dieu. Et une lettre. Voila. C'est fini. Presque. Une des plus belle aventures humaines en ces temps troublés (mais là c'est bateau vu que de tous temps les temps furent troubles et troublés...). Une aventure toute simple : un mec débarque et donne des cours de magie, un autre une initiation au cirque. Rien de plus. On a pas inventé la poudre ni rédigé la Bible...On a fait un chouia mieux.
Je dors qqes heures.5h30 du mat, sur le toit dans la brume d'avant le jour.

26/11/10 9h du mat, je vais restituer la moto. On s'est pas crashé. On s'est enfourné tout Kathmandu et on est la pour le raconter.
La providence. L'insolente chance des innocents.
Je rends la moto...Nous reverons nous sur cette terre ?
Je rentre en mini bus. Sublime le trajet en mini bus empaqueté avec les Népalais.
17h suis de retour. Je boucle mon sac. Ultime au revoir. Mes élèves accourent. Ils me couvrent de kapas, ces écharpes blanches
que l'on remet aux hôtes de marques. Je disparait sous l'avalanche. Au pied des Himalayas.
Le taxi en ruines. Je suis parti.
Et maintenant ? Le fil du Temps. Un anif maudit dans qqes jours, le mien. Me préparer à quitter ce monde. Je serai jamais pret, je le sens.
Courant novembre sous un ciel d'un bleu quasi scandaleux, à NAG avec les ados on a organisé un tournoi de badmington.
Je l'ai gagné....A y repenser je pense qu'ils me l'ont offert.
 

MY BILAN

28 Nov:
Un des ex-enfants de rue qui est grandis au home ou on a donné des ateliers nous contacte pour savoir si on pouvait jouer pour le orfanat qu'il dirige, dans le coin de Bouddha, Sylvain est deja parti, mais j'ai dit "why not?" et voila, je joue un petit espectacle pour un treintaine d'enfants plus des animateurs du home (plus des jeunes qui regandent l'espectacle de l'exterieur du batiment !), premier fois sans Sylvain au Nepal :o( ...person sauf moi avait cet sensation de vide apres la partie de mon partenaire de mission...
a la fin on s'est bien marré.

29 Nov:
Espectacle de rue a Baktaphur (magnifique village acoté KTM:   http://fr.wikipedia.org/wiki/Bhaktapur  ) . J'installe mon petit sound et commence a jouer devant un quinzaine d'enfants mendients...apres 15 minutes ca devient un pure spectacle tout publique pour plus de 100 nepaleses -et deux/trois turistes- un fete tout publique!

30 Nov:
Je mádresse a l'hopital pediatrique de KTM rendre un visit a un de mes gamins de l'atelier cirque, qui est labas a cause d'un ataque de TB, et profite pour jouer format "clown a l'hopital" devant un treintaine d'enfants malades et quelques parents. Encore un fois je me dis que en CMSF on ne joue pas seulement pour des gosses; c'etait tellement chouette de voir rire les parents qui sont peut etre a l'hopital depuis des jours avec ces enfants malades
...c'est dans des lieux comme ca ou on trouve le pourquoi de l'existence de CMSF...

1 Dec: Dernier atelier cirque; je precise les derniers details avec mes eleves, on finis la construction d'un nouvelle generation de matos ( balls et baton du diable), on se dit "Au revoir" , ils remercient, moi aussi je remercie.......Apres ca , un dernier repas au sein de la famille NAG, je recois des cadeaux "simboliques"...Ca m'a fait chaud au coeur.
c'etait pas cool de quiter ce lieu apres tout l'experience vecu, tres enricheceur sans doute.

***
...c'est claire que c'est dure, mais a la fin ca amene du bonheur! comme plein d'experiences qu'on a eu lors de cet mission: jouer pour les enfants de rue a Pachupatti (ceux qui apres voir notre spectacle continuent a chercher de l'or entre les restes des ceindres de cremation) ainsi que pour les enfants avec sida, ainsi que a l'hopital pour lepreux, et plein d'autres experiences si bien decrit par la plume de Sylvain...

BREF je sais je sais, mon francais ecrit c'est pas si bon comme celle de Sylvain (ecrivan oficiel de la mission KTM 2010),
d tout facon je vous ai fait arriver mes dernieres experiences avant rentrer a notre frrrrrroid Bruxelles, ce matin apres plus de 20 hrs d'aeroports et avions...
...Ma premier mission avec CMSF Belgique est maintenant finis,
un des experiences les plus intenses dans mon parcour tant q'artiste du cirque.


Merci Sylvain ! ! !
merci CMSF ! ! !


P.

Saturday, November 27, 2010

bientot...

L'association avec Paul fut une telle reussite, on s'est si bien complete, entendu, soutenu....Qu'on exprime notre commun desir de nous retrouver lors de la prochaine mission CMSF en Inde du sud des la fin janvier...Quelqu'un d'autre ?
Vous embrasse
Sylvain

RE: Ultime anecdote

2eme tentative


From: sylvainsluys@hotmail.com
To: luc.nicolas.paulsylvainnepal@blogger.com
Subject: Ultime anecdote
Date: Sun, 28 Nov 2010 04:36:10 +0000

25/11/10, 9h du mat. Je kicke furieusement la moto qui finit par vrombir, Paul et moi on part pour notre dernier spectacle commun, puis on va se faire filmer et interviewer par un couple de jeunes nepalais. Ils font un petit docu sur nous. Mignon non ?

Dans la descente de Dili Bazaar, lance telle la charge de la brigade legere, on creve. Roue arriere.
Le Destin. Imprevisible, mysterieux, aux imparables desseins. On part en vrille. On sauve la moto en perdition et nos fragiles vies.
Pour autant "on etait bien enmerde, le mec"-Coluche- et puis, comme par hazard a 300 metres de la, un type qui repare les pneus.
Moitie clodo moitie dieu. Ca dure le temps d'un court Nirvana : quelques heures.

On termine sur Durbar Square pour l'interview.
On s'assied au pied d'un temple, on commence a repondre aux questions, on tente dans notre mauvais anglais d'expliquer
ce qu'on fait, Clowns et Magicien ("Clowns et Magicien sans Frontiere ? Why not ?" CF qqes episodes au prealable)lorsque
des nuees de touristes chinois se ruent quasi sur nous en gloussant. Leur guide vient de leur indiquer les sculptures erotiques enchassees dans la boiserie du temple. Ils exhultent. Les flashs crepitent. On se met a la recherche d'un autre endroit.
On trouve : un minuscule temple en face d'une imposante porte qui ne s'ouvre jamais : la porte du terrifiant temple de Kali, ferme au public.
On se redepatouille en approximatif anglais face a la camera...Expliquer des emotions dans une langue qu'on massacre allegrement a Durbar Square...Et soudain s'ouvre la porte face a nous et 4 types surgissent du temple de Kali.
Deux d'entre eux portent sur l'epaule un epais bambou auquel est suspendu par les pattes un jeune buffle decapite.
Le troisieme porte la tete, le quatrieme un vase en cuivre contenant son sang et couvert de fleurs. Sacrifice rituel pour Kali.
Ils posent buffle tete et vase par terre et se concertent; ils semblent ne pas trop savoir que faire, qu'en faire...
Le buffle affale nous tourne le dos, et, surprise, se met a defequer...Comme si la vie etait belle, l'avenir radieux, plein de promesses et d'espoirs...
On etait la a parler a une camera de nos petites emotions et un buffle sans tete mais non sans sang ni sans humour
vient deposer juste a nos pieds sa bouse sacree....
Il y a la un message.... Mais lequel ???

Toute cette mission fut a l'image de cette apparition : un dosage de violence et de vaudeville, de farces et de pathos, une kermesse douce et tragique.....
Nous n'avions rien d'autre a vous offrir que des larmes des rires et des rires.
On a recu tout l'Amour des Mondes. Et on s'en est pris plein la tronche...

Kathmandu for ever.

Ultime anecdote

25/11/10, 9h du mat. Je kicke furieusement la moto qui finit par vrombir, Paul et moi on part pour notre dernier spectacle commun, puis on va se faire filmer et interviewer par un couple de jeunes nepalais. Ils font un petit docu sur nous. Mignon non ?

Dans la descente de Dili Bazaar, lance telle la charge de la brigade legere, on creve. Roue arriere.
Le Destin. Imprevisible, mysterieux, aux imparables desseins. On part en vrille. On sauve la moto en perdition et nos fragiles vies.
Pour autant "on etait bien enmerde, le mec"-Coluche- et puis, comme par hazard a 300 metres de la, un type qui repare les pneus.
Moitie clodo moitie dieu. Ca dure le temps d'un court Nirvana : quelques heures.

On termine sur Durbar Square pour l'interview.
On s'assied au pied d'un temple, on commence a repondre aux questions, on tente dans notre mauvais anglais d'expliquer
ce qu'on fait, Clowns et Magicien ("Clowns et Magicien sans Frontiere ? Why not ?" CF qqes episodes au prealable)lorsque
des nuees de touristes chinois se ruent quasi sur nous en gloussant. Leur guide vient de leur indiquer les sculptures erotiques enchassees dans la boiserie du temple. Ils exhultent. Les flashs crepitent. On se met a la recherche d'un autre endroit.
On trouve : un minuscule temple en face d'une imposante porte qui ne s'ouvre jamais : la porte du terrifiant temple de Kali, ferme au public.
On se redepatouille en approximatif anglais face a la camera...Expliquer des emotions dans une langue qu'on massacre allegrement a Durbar Square...Et soudain s'ouvre la porte face a nous et 4 types surgissent du temple de Kali.
Deux d'entre eux portent sur l'epaule un epais bambou auquel est suspendu par les pattes un jeune buffle decapite.
Le troisieme porte la tete, le quatrieme un vase en cuivre contenant son sang et couvert de fleurs. Sacrifice rituel pour Kali.
Ils posent buffle tete et vase par terre et se concertent; ils semblent ne pas trop savoir que faire, qu'en faire...
Le buffle affale nous tourne le dos, et, surprise, se met a defequer...Comme si la vie etait belle, l'avenir radieux, plein de promesses et d'espoirs...
On etait la a parler a une camera de nos petites emotions et un buffle sans tete mais non sans sang ni sans humour
vient deposer juste a nos pieds sa bouse sacree....
Il y a la un message.... Mais lequel ???

Toute cette mission fut a l'image de cette apparition : un dosage de violence et de vaudeville, de farces et de pathos, une kermesse douce et tragique.....
Nous n'avions rien d'autre a vous offrir que des larmes des rires et des rires.
On a recu tout l'Amour des Mondes. Et on s'en est pris plein la tronche...

Kathmandu for ever.

Durbar Sq

22/11/10, Durbar Square
Ca commence par un mail. D'une assoc francaise "on a entendu parle de vous, on tient un petit centre d'acceuil d'urgence pour enfants de rues. Si vous pouviez venir...Les enfants parlent de vous avec des yeux..." Bon, arretez l'effusion, c'est d'accord on vient. Incroyable le nombre de gens qui gravitent autour des enfants de rues.
 
On peut jouer soit dans leurs locaux minuscules soit a 2 pas de la, en exterieur sur Durbar Sq.
Cette invite sonne comme une consecration : Durbar Sq, le lieu magique...
 
22/11/10, 8h du mat, on est fin pret : les sacs contenant les spectacles, le mien 1kg500 celui de Paul
20kg...Il trimbale meme un ampli, c'est un super pro...Le smocking, les Ray Ban a 100 roupies, la moto
deglinguee, Durbar Square nous voici !
 
En moins d'un mois j'ai perce le mystere o combien fumeux du traffic a Kathmandu. C'est comme si je parlais soudain nepalis couremment.
Bon, entendons nous : ca demeure complexe. Par exemple tenir une conversation avec Paul en doublant un poids lourd peinturlure et croulant alors qu'un poids lourd peinturlure et effondre te double...On fait des progres, oui, mais on n'y est pas encore tout a fait.
Il y a trop de parametres a surveiller : la route pleine de trous tels des crateres lunaires, les taxis qui te poussent sur le bas cote, les poids lourds en surcharge qui te doublent en te ballancant leur fumee-gaz-de-combat droit dans la tronche, les chiens, les vaches, les buffles qui traversent sans crier gare. les
poubelles qui jonchent la chaussee...Ca fait beaucoup.
Pourtant tu integres toutes ces donnees, tu deviens extra-lucide, tu percois presque tout sans y preter attention, au mm pret tu evalues la distance entre le bus bonde que tu tentes de doubler et le buffle plante au milieu de la route, tu sais que tu passeras, au pire tu prendras un coup de queue dans les Ray Ban (a 100 roupies), c'est peu de chose, on survit a ca, jamais de coup de cornes...Pas jusqu'a ce jour....
 
Je roule en chantant a tue tete "Harley Davidson" de Gainsbarre ou un vieux tube des Doors "Come on Baby Light my Fire". Paul, derriere, chante "Born to Be Wild"
De la pure poesie.
Pourtant quand tu coupes le contact, que se tait le moteur, tu sens que tu as laisse quelques neurones dans l'aventure. Clowns et Magicien sans Frontiere on en revient jamais indem...
 
9h30, Durbar Square. La foule d'Asie. Les gamins de rues qui nous attendent.
Au pied d'un des multiples temples un promontoire en pierres, une scene naturelle. On s'installe la. On se prepare a vue, il y a deja 500 personnes atrouppees, c'est deja un spectacle...
Le spectacle fonctionne dans les 2 sens : la moitie de l'Asie a nos pieds, des Nepalais de toutes ethnies, des babas peinturlures, des moines tibetains, des enfants de rues crados, des Didis des bebes plein les bras, des gamins en uniformes scolaires, des militaires fusil en banbouillere...Sur fond de temples aux multiples scultures erotiques.
20 metres a notre droite le palais de la Kumari, la deesse vivante, une adolescente pre-pubere
calfeutree la, sa fenetre "grillagee" d'une sublime dentelle de bois ouvrage la rend invisible a la foule. Elle voit sans etre vue.
3 ou 4 fois il m'a semble apercevoir une ombre derriere la fenetre-voyeuse...
On joue pour des enfants de rues, la moitie du Nepal et une deesse vivante. A Durbar Sq.
 
Des le 1000eme spectateur installe je commence.
Il y a des gens empaquetes derriere, sur les cotes, devant, probablement pas mal d'esprits au dessus...Pour un spectacle de magie, super !
Je n'en ai cure tout a ma joie d'etre la, d'etre le djadhu de Kathmandu...Un moment de la vie d'un magicien...
Paul enchaine, et la, surprise....D'habitude face aux nones, dans les ecoles, il lui faut 3 minutes pour
declancher l'hysterie, l'emeute, la foudre divine...Ici non.
Tous sourient d'un intangible bonheur, mais pas un qui hurle...Il les insite tant et plus, ils sourient
dans le silence...Que ce passe-t-il ? La clef reside dans la "retenue" de ce public. Retenue toute asiatique. Les enfants, les jeunes en bande echappent a ce code, les adultes non.
Pour autant il produit un show fantastique, comme chaque fois, ses diabolos s'envolent dans le ciel
de Durbar Sq accompagnes de mille silencieux sourires. Si, tout de meme, juste dans nos pieds il est une gamine qui hurle de rire, et, ouis-je un leger gloussement emanant de la fenetre de la Kumari ?
La Kumari rit ? Qui sait....
C'est fait, on salue, on range nos effets comme on peut, la horde des enfants de rues sur nous se rue,
on tente de se4 replier, "Djadhu, djadhu..." Tiens Mike Jagger et David Bowie passent juste la bras dessus bras dessous, tout le monde s'en fout, c'est le jour de Clowns et Magicien sans Frontiere Belgique personne ne peut rivaliser. Paul est un clown-jongleur divin.
 
Puis retour au home NAG ou nous attendent nos chers eleves. Comme chaque jour.
Pas a pas, a bas bruit, on rentre dans une forme d'euphorie-epuisement, le syndrome Clowns et Magicien sans Frontiere : "en ce monde la souffrance est l'essence, notre joie est la loi"
 
23/11/10, 8h du mat. On retourne avec la "soup kitchen", la cantine ambulante, mpour le coup presque la cantine-ambulance, nourrir la faune des gamins et gamines perches sur leur Himalaya d'ordures fumantes au temple de Patchupati-Shiva. Faire rire et puis pleurer. Se moucher puis y retourner.
Puis, rituel quotidien, retour au home, nos eleves et une nouvelle lecon de magie. Pour moi, la lecon de ma vie...